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AKOUNDA BD
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  • A travers des bandes dessinées et des textes,j' expose les problèmes qui entravent le développement de l' Afrique tout en proposant des solutions basées exclusivement sur la sagesse africaine .ma folle ambition est de combattre l' afro pessimisme afin que
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19 novembre 2008

cours de bd

leçons de bande dessinée


SOMMAIRE


-INTRODUCTION

-HISTORIQUE

-LES ÉLÉMENTS CARACTÉRISTIQUES

-LES ÉTAPES DE RÉALISATION

-LES ANGLES DE VUE ET LES PLANS

-LA CRÉATION DES PERSONNAGES

-CONCLUSION

-illustrations

-GLOSSAIRE

-BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

-sites et blog de bd

-festivals et concours internationaux


introduction:


Appelée 9è art,comics aux États-unis,comic strip en anglais ou bd , la bande dessinée est une suite d' images qui raconte une anecdote où les personnages s' expriment à travers des bulles. Découvrons  ensemble cet art par:

-son aperçu historique

_Ses éléments caractéristiques

-Les étapes de sa réalisation

-Les angles de vue et  les plans

- Les types de personnages de bd.

A- l' aperçu historique:

l' image narrative remonte depuis la préhistoire avec les dessins des grottes lascaux,  les gravures de l' Égypte antique,les enluminures de l' art médiéval.Trouver donc l' origine de la bande dessinée pendant ces époques reculées semble  difficile, confuse et contestable.Retenons cependant quelques faits qui marque la naissance et l' évolution de la bd.-

- En1732 et1735 le peintre  graveur anglais  William Hogarth(1697-1764) réalise respectivement ''la carrière des prostituées'' et ''la carrière du libertin'' qui sont des gravures satiriques pour ridiculiser les vices et travers de la société.il publie ensuite une série de pamphlets moralisateurs sous la forme d' une suite d' estampes s' enchainant comme un récit.

 


Un extrait de la série de gravures An Harlot’s Progress de william hogarth 1733

-En 1809 en Grande-Bretagne ,un autre anglais ROWLANDSON (1756-1827) crée le personnage du ''docteur syntax''

 

Rowlandson (Thomas), les Voyages du docteur Syntax


Au 18e siècle (entre 1780 et 1800), Rowlandson introduit le phylactère dans les séries de gravures .

- En 1827 le suisse RODOLPH TÖPFFER s' inspire des gravures de HOGARTH et l' histoire du ''docteur syntax'' qui existaient en version française pour dessiner des aventures en inscrivant une légende sous les dessins en lithographie comme ''l' histoire de M.Jabot'' un récit humoristique.
T�pffer

-En 1865 à la suite de RODOLPH TÖPFFER l' allemand WILHELM BUSH publie dans le journal munichois ''FLIEGENDE BLÄTTER'' les aventures de ''Max und Moritz'' une série d' histoire mettant en scène un duo de garnements.

Fichier:Max und Moritz.JPG

-En 1896 la première véritable bd  publiée est la série de RICHARD FELTON OUTCAULT "at the circus in hogan' s alley" rebaptisée "Yellow Kid"

Fichier:Yellow kid001.gif

-En 1905 l' illustrateur français  ÉMILE JOSEPH PORPHYRE PINCHON (1871-1953) crée le 02 février le personnage BÉCASSINE:les aventures d' une servante au grand cœur; à partir des textes de Caumery (Maurice Languereau)  publiées dans le journal ''la semaine de suzette'' crée par Henri Gautier.

-En 1910: les revues spécialisées font appel aux bd  qui  développent aux usa , en Grande Bretagne ,en Italie des séries pour adultes  qui ont un caractère humoristique d' où le nom de comics au USA. Nous  pouvons citer entre autres "bringing up father" (la famillle illico) de G. MARCUS, ou "little orphan de H. GRAY.

-En 1924: en Europe la bd va s' adresser essentiellement aux enfants. ainsi nous avons ""bibi fricotin" de LOUIS FORTON.

-En 1925: la première série à systématiser l' usage des bulles fut créée :" ZIG ET PUCE" de SAINT-OGAN.

-En 1927 née à l' écran, la plus célèbre des souris "mickey mouse" devient un personnage de bd. au cour de ces années 20, les éditeurs s' éloignent du genre humoristique, pour un genre réaliste  avec des personnages comme TARZAN, les détectives  BUCK RODGER ,DICK TRACY ,MANDRAKE le magicien, FLASH GORDON.

     
 

-En 1934: la création du personnage "BETTY BOOP " pour remonter le moral des troupes pendant la grande crise. c' est dans cette période que l' homme d' affaire MAX GAINES standardise l' agencement des images pour créer de véritables albums de comics books, tout en couleur.

-En 1936: après la crise de 1920, les américains ont besoin de rêver;ainsi "le voleur justicier" ouvre le bal suivi ensuite par le" prince valiant".

http://www.images.hachette-livre.fr/media/imgArticle/GLENAT/2000/9782876870369-G.JPG

-En 1938 :la seconde guerre mondiale approche des héros sauveur et protecteurs du monde sont crées: "superman" par action comics et " batman" dans detective comics edité par DC COMICS; des patriotes invincibles Capitain Marvel ;Wonder WOMAN.

-

-pendant ces années 30 sous l' effet  de la concurrence américaine la bd européenne va connaitre un bouleversement  surtout en  Belgique avec HERGé (GEORGES REMI) qui donna jour à " quick et fucke" et sous l' impulsion de l' abbé WALLEZ créa le personnage emblématique anti-communiste TINTIN. Jusqu'  à la mort d' Hergé en 1983,TINTIN est devenu très légendaire avec ses combats contre les dictateurs ,les trafiquants à travers le globe en passant même par l'Afrique "tintin au congo".

http://dardel.info/tintin/Congo11b_m.jpg

-En 1938 Dupuis, un éditeur belge de presse familiale lance le journal "SPIROU" où vont voir la naissance de "TIF ET TONDU'' de F. Dineu. et après la deuxiéme guerre mondiale "le marsupilami" de Franquin, "les Shtroumpfs" de Peyo et "GIL JOURDAN" de MAURICE TILLEUX .

http://www.olivierdemontreal.ca/blogue/images/2007-10/schtroumpfs04.jpg

-A la fin des années 40  des italiens très créatifs comme  HUGO PRATT va crée "CORTO MALTESSE"

http://userwww.sfsu.edu/~mandic/cortomaltese01.jpg

-Dans les années 60: les américains créent "SPIDERMAN" qui connu  un grand succès avec les 4 fantastiques.

Spider-Man & Stephen Colbert Team Up In Amazing Spider-Man #573!

-EN 1970:de nouveaux personnages sont expérimentés en FRANCE comme "BARBARELLA" "hypocrite de forest" "ADILE BLANC-SEC" de TARDI, "papyrus" de LUCIEN DE GIETER,"sammy" de BARCK et de RAOUL CAUVIN , "yoko tsuno" de ROGER LELOUP , " les aventures de Jonathan", "Thorgal" de VAN HAMMME et ROSINSKI.

L'image “http://ychazareng.free.fr/BD/thorgal.bmp” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.    L'image “http://img7.xooimage.com/files/0/d/5/thorgal_img_02-1b6575.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

-En 1980 c' est l' explosion des mangas avec le cultissisme "AKIRA" et les héros de dessins animés comme ( GOLDORACK, ALBATOR, DRAGON BALL et LES AUTRES CHEVALIERS DU ZODIAQUE qui sont au départ des bd.)

Dragon Ball # (10) par Danny And Oxeld

-De 1990 à nos jours: les héros de bd sont beaucoup utilisés en publicité ,pour des timbres poste, des jouets et au cinéma ;surtout le cinéma d' animation qui retrouve ses lettres de noblesse avec la trois D et les DVD. Nous avons aussi les jeux vidéos qui sont en plein essor.De nos jours il existe de plus en plus de BD EN LIGNE.


B. Les éléments caractéristiques de la bd.


Les éléments fondamentaux d' une bande dessinée sont:

1.la planche: c' est la page d' une bd composée de vignettes.

2.la vignette: c' est la case dans laquelle est représenté chaque scène ou action.

3.le strip: c' est une rangée horizontale de deux ou trois vignettes.

4.le phylactère: appelé aussi bulle ou ballon ,c'est l' espace dans lequel s' expriment les personnages.

planche3

5.le récitatif:appelé le narratif ou le cartouche ou encore voix off,c' est le petit espace rectangulaire situé à la partie supérieure gauche de la vignette où s' exprime le narrateur .il est généralement inscrit:" cependant" "soudain"  "trois jours plus tard''...

6.l' entre-image ou inter-iconique:c'est l' espace entre les vignettes.

7.les onomatopées: ce sont les mots qui suggèrent ou imitent des sons,des bruits.Exemple:crack!cocorico! gbich! glouglou!...


C. les étapes de réalisation d' une bd.


La réalisation d' une bande dessinée comprend deux parties essentielles.La première partie est réservée au scénariste (le synopsis, le scénario,et le découpage) et  la deuxième est réservée au dessinateur( crayonnage,encrage, la mise en couleurs et le lettrage). concernant cette première partie nous avons:

1.le synopsis:c' est l' idée originale ou le résumé de l' histoire de la bd.

2.le scénario(les scénarii) ou le script est le développement du synopsis avec le dialogue des personnages,leur description et celle des personnages et du décor avec la précision des différents moments de l' histoire.

3.le découpage: c' est la division du scénario, scène par scène pour le crayonnage des vignettes réservé au dessinateur.

Abordons cependant les tâches réservées au dessinateur.ainsi nous avons:

4.le crayonnage ou le crayonné: c' est le dessin au crayon des personnages ,du décor des scènes, vignette par vignette,ou planche par planche.

5.l'encrage c' est l'application de l' encre de chine sur les crayonnés pour obtenir un dessin en noir et blanc.

6.l' application des couleurs:-le coloriage(colorier):application des couleurs de façon manuelle avec l' aquarelle ou l' acrylique.-la colorisation(coloriser):application avec les outils informatiques.Ici cette tâche peut être confiée à un coloriste°

7.le lettrage:c' est l' écriture des paroles des personnages sur des portées dans les phylactères.le spécialiste du lettrage est le lettreur.

NB:Toutes ces étapes pour réaliser la bande dessinée peuvent être le fait d' une seule personne ou le fait d' une équipe composée d' un scénariste,d' un dessinateur,d' un coloriste et d' un lettreur.


D .Les angles de vue et les plans


chaque image en bd est réalisée selon des angles de vue et des plans précis et variés.

1- les angles de vue:ce sont les différents points de vue sous lesquels se présente chaque scène ou image par rapport à la position de l' observateur ou du dessinateur .nous avons trois types d' angles de vue.

a-l'angle de vue normale:c' est lorsque le modèle se trouve au même niveau que le regard du dessinateur.

b-la plongée:le modèle est vu du dessus  ( du haut vers le bas) .

c-la contre-plongée: le modèle est vu du dessous( du bas vers le haut) . 

planche7

NB: les personnages peuvent être vus de face , de dos, de profil ou de trois-quarts.

planche6

2-les plans

Le plan est un cadrage qui correspond aux dimensions du sujet ou du modèle que l' on veut représenter.nous avons des plans au niveau du décor et au niveau des personnages.

a-au niveau du décor:

-plan d' ensemble:c' est cadrage qui présente tout un paysage.

- plan général :c' est le cadrage d' une partie de paysage avec des personnages.

b-au niveau des personnages:

le plan moyen:représentation d' un personnage en pied(de la tête au pieds) dans un décor.

le plan italien:du genou à la tête .

Le plan américain: de la cuisse à la tête.

le plan rapproché: représente souvent le portrait des personnages le plan rapproché large:de la ceinture à la tête.le plan rapproché serré:c' est le buste(de la poitrine à la tête).

le gros plan  : c' est un cadrage à l' échelle des détails qui présente le sujet principal vu de très près. il peut présenter généralement la tête pour l' expression du visage.

Le très gros plan ou "l' insert":ici l' on met l' accent sur un élément du gros plan.il est généralement représenté dans une petite case insérée ou enchâssée dans une case plus grande d' où le nom insert. Exemple le doigt de la main ou la bouche du visage.

NB:les plans sont aussi les différents espaces qui permettent de donner l' impression d' éloignement dans une représentation(exemple premier plan° , deuxième plan°, troisième plan°...)


E- la création des personnages de bd


En bd La morphologie des personnages est très variée.néanmoins nous pouvons citer en exemple des personnages réalistes, semi-réalistes, et humoristiques.

1.les personnages réalistes: ce sont des personnages proches de la réalité.ils sont dessinés selon les canon de beauté, le respect des proportions académiques et l' anatomie.

planche5planche4

planche2planche1

2.les personnages semi-réalistes:ce sont les animaux, fruits ,objets personnifiés ou humanisés avec un fort caractère.

planche8

3.les personnages humoristiques:ce sont des caricatures, des personnages disproportionnés pour rigoler.


conclusion:


faisant partie des images séquentielles et textes écrits,la bande dessinée intervient dans tout art de communiquer,de persuader, d' éduquer,de  sensibiliser,de distraire...elle répond donc aux attentes de nos sociétés modernes.


illustrations                                                      


planche1 planche2 planche3planche4planche5

planche7planche6planche8


glossaire  ATTENTION à corriger


A

Aérographe             

Il s'agit d'un pistolet à peinture propulsée par de l'air comprimé venant d'un compresseur. Il est très utilisé par les dessinateurs hyperréalistes. Les coloristes traditionnels s'en servent généralement pour obtenir des dégradés ou des effets d'ambiance sur leurs dessins.

L'album

c'est un recueil de planches reliées dans une couverture cartonnée de format proche du A4 , avec au début 40pages , ensuite 46 pages et 50 pages environ généralement en couleurs.il existe des albums de 150 pages pour les suites d' histoires.

l' animation

elle désigne toutes les productions des dessins animés.

Aquarelle

C'est aussi une technique de couleur directe mais qui coûte tellement cher que peu de coloristes l'utilisent. Cette technique permet d'obtenir des transparences impossibles à réussir avec d'autres techniques.

art book

expression anglaise désignant les livres luxueux conçus à partir des croquis et images, inédites ou reprises d' une série.

l'autobiographie

biographie d' une personne écrite par elle-même.

l'auto fiction

se dit d' une œuvre qui met en scène l' auteur lui-même dans une situation fictive.elle est différente de l' autobiographie qui relate des histoires avérées.

l'auto-édition

mode d' édition par lequel l'auteur s' édite lui-même.

B

la BD

abréviation de la bande dessinée.on peut également l' écrire bédé.

la BD A

c' est la Bande Dessinée réservée aux Adultes à cause des scènes érotiques et libidinales qu' elle présente.

le bleu

c' est une épreuve en léger bleu tiré par l' imprimeur à partir du film sur du papier blanc, sur laquelle sera effectuée l' application des couleurs d' une planche par le dessinateur ou le coloriste.

bords perdus

c' est lorsque l' un des cotés d' une case n' est pas bordé par une marge.

bulle

symbole graphique dans lequel les personnages de bd s' expriment.(syn:phylactère)

C

le cadrage

c' est l' action  de cadrer, de choisir avec précision qui sera  dans le  champ.c' est aussi le choix du plan.

le cadre

c' est la bordure aux traits qui délimitent l' espace où est représentée la scène d' une bd.

Cadre                          

Le cadre est l'espace dans lequel s'inscrit le plan. Le plus souvent, il est matérialisé par une ligne continue qui fait le tour de l'image. habituellement rectangulaire ou carré, il peut néanmoins prendre toutes les formes imaginables...

la case

voir vignette

cartoon

c' est un style d' animation en court métrage où les animaux sont "personnifiés ou humanisés "avec un fort caractère. syn:dessins animés ou cinéma d' animation .

le cartooniste

 c' était le nom donné uniquement au dessinateur de dessins animés mais aujourd'hui il s'étend au dessinateur de bande dessinée.

champ

c' est le cadre, le plan où se limite  l' espace de l' objectif , la prise de vue du dessinateur, du photographe ou du cadreur(cameraman).le hors champ est l' espace qui se trouve en dehors du cadre.le contre champ est la scène suivant lié à la première. Champ / Contre-champLe champ / contre-champ est la succession de deux plans filmés en sens opposés.Par exemple un personnage arrivant de face sera ensuite vu            s'éloignant de dos.

Chemin de fer

Chaque scène est résumée dans son ordre de passage dans l'album. On indique aussi le nombre de page qui lui sera alloué pour être sûr de tomber raccord à la fin de l'histoire avec les paginations prévues dans la collection visée.

coloristespécialiste qui applique les couleurs sur les planches.

comic-book: c' est un recueil de bandes dessinées populaires de petit format( en moyenne 13/18) publiant des histoires complètes pour adolescents ou adultes à raison de deux ou quatre histoires par recueil.

comics:nom de la bande dessinée aux États-unis.

comic-strip:nom de la bande dessinée en anglais de Grande -Bretagne.

Conflit: C'est le moteur du scénario, l'énergie qui fait progresser l'histoire. On peut presque dire que sans conflits, il n'y a pas d'histoire.
Pour générer des conflits, les personnages doivent voir leurs objectifs contrarié par des obstacles.
"Le héros veut sauver la princesse, la méchante sorcière lui jette un sort"
"Pierre veut séduire Pauline, Le père de celle-ci va tout faire pour l'en empêcher" etc.

Crayons de couleur: Il est rare de voir des albums entièrement coloriés au crayon, car c'est une technique très longue pour qui veut l'utiliser dans les règles de l'art. Souvent, on utilise les crayons en complément d'une autre technique afin de donner du volume par petites touches colorées.             


crossover:(cross-over ou cross over):c' est une aventure en différentes parties qui se déroule sur plusieurs séries.

cover-artist: mot anglais qui désigne le dessinateur se chargeant spécialement de produire le dessin de couverture d' un comic-book.

Crayonné: C'est une étape de la réalisation d'une BD. On utilise souvent un crayon à papier (ou un porte-mines pour les plus Ç modernes È). En général sur une feuille blanche (format A3 le plus souvent). On détaille ce qui avait été esquissé au découpage en y apportant le plus de soin possible. L'avantage du crayon, c'est qu'il permet de retoucher les dessins tant qu'on n'en est pas entièrement satisfait. D'autres       utilisent des calques successifs, ce qui permet de conserver le croquis de base... d'autres encore une palette graphique, il n'y a aucune règle.

creator-owned: expression anglophone qui designe un comic-book dont les droits et les personnages appartiennent intégralement à l' auteur et non à la maison d' edition.

le cycle:histoire dont la trame se deroule sur plusieurs tomes.chaque fin d' une serie constitue la porte ouverte à d' autres aventures.

D

deadline:aux états-unis, terme qui désigne la date-butoir où l' artiste doit déposer les dessins pour l' édition et l' impression;puisque les comics sont édités en épisodes dans des revues.

Découpage dessiné ( le story board): Cette étape revient à créer un brouillon de la page en petit format. Le dessin n'a pas besoin d'être très précis, il suffit de comprendre ce qu'il se passe dans chaque case. Le but est de disposer dans l'ordre de lecture (de gauche à droite et de haut en bas pour les occidentaux) les différentes cases prévues dans le découpage écrit. Sans oublier les bulles que les lecteurs doivent lire dans l'ordre prévu par les auteurs!!
C'est sûrement l'étape la plus importante dans la réalisation de la page dessinée car on choisit les cadrages    (plongée, contre-plongée, gros-plan, plan général, champ, contre champ, etc.) qui vont permettre de renforcer les partis pris du scénariste, (austère, théâtral, dynamique...) et surtout d'en faciliter la compréhension.

Découpage écrit: C'est l'étape où l'on décrit chaque image, chaque plan en détail :quelle action, dans quel décor, avec quels dialogues.Une page de BD contient en moyenne 8 cases (mais on peut n'en mettre qu'une ou bien 15 selon ses partis pris d'auteur). L'important, c'est que le lecteur avance sans trop de relâche dans le cheminement voulu par le scénariste.
Si votre héros ne fait que se réveiller, avaler son petit déjeuner, se raser, enfiler ses vêtements, mettre sa cravate, nouer ses lacets et descendre l'escalier, et si cette séquence n'a pas d'utilité dans votre stratégie cette page fera sortir le lecteur de votre récit.C'est pour éviter cela qu'on utilise les ellipses.
Souvent, on essaye de finir la page sur un mini suspens plus ou moins subtil qui pousse le lecteur, par le moteur de la frustration, à passer à la suivante.

Démarcher les éditeurs: Il existe sur le marché une bonne centaine d'éditeurs, aussi bien en France qu'en    Belgique. Pour conna”tre leur nom, Consulter notre rubrique Ç documentation et liens È Il ne faut pas hésiter à passer un petit coup de fil pour conna”tre le processus de présentation de dossier de chaque éditeur. Certains aiment rencontrer les gens, d'autres préfèrent recevoir des dossiers par courrier, cela dépend.
Au départ, on peut faire une sélection des éditeurs qui semblent correspondre à nos univers graphiques ou scénaristiques afin de ne pas perdre trop d'argent en photocopies et frais d'envoi. Si aucun ne répond favorablement, il sera toujours temps de tenter sa chance à la cantonade sur un festival.
Ensuite, il faut défendre son projet devant un directeur de collection (en général, si vous obtenez un rendez-vous après avoir envoyé un dossier, c'est assez bon signe). La discussion est un peu paralysante la première fois, mais elle est utile pour être sûr que les auteurs et l'éditeur ont bien la même vision du travail proposé. Parfois, des petites adaptations par rapport au projet de départ sont demandées, à chacun            de voir le nombre de concessions qu'il a envie de faire pour être édité. Sachez tout de même qu'il n'existe pas réellement de censure en BD,( à moins de présenter un travail vraiment ignoble) et que les             directeurs de collection agissent en général en tant que regard extérieur afin de vous permettre de faire le meilleur album possible.
Enfin n'oubliez jamais qu'un éditeur doit vous payer pour créer un album. Fuyez à grandes enjambées ceux qui vous demandent de l'argent pour publier votre travail !

dépôt légal:obligation légale pour l'éditeur de remettre gratuitement deux exemplaires de sa publication à la bibliothèque dans les sept jours de leur sortie.

Dessin réaliste ou hyperréaliste:Le dessinateur tente de s'approcher le plus possible de la réalité, allant même jusqu'à rendre les mêmes effets que ceux d'une photographie (on peut alors dire photo réaliste).

Dessin comique / ou caricatural
:C'est un dessin souvent assez rond. Les personnages ont en général des grosses têtes et des gros nez, comme dans Gaston Lagaffe ou Astérix. Les proportions y sont exagérées volontairement.

Dessin semi-réaliste : C'est le mélange des deux styles précédents. Les proportions des personnages sont un peu exagérées sans pour autant être trop éloignés de la réalité. De Möbius à Loisel, le dessin semi réaliste est le plus utilisé dans les bandes dessinées actuelles.

Dialogue: Un dialogue, une réplique ne peut avoir qu'une des trois fonctions suivantes: ou, il fait avancer l'action, ou il sert à caractériser un personnage, ou il fait rire. Point. Si un dialogue ne répond pas à l'une de ces trois fonctions, il est fortement suspecté d'être inutile.

diptyque:histoire ou série en deux volumes.

Dossier : présenter un dossier: On ne présente pas un album fini à un éditeur. On lui prépare un dossier qui doit lui donner une idée assez précise de votre projet et de vos capacités. Ce projet contient en général un synopsis précédant un résumé de l'album et, quand il s'agit d'une série, les grandes lignes des albums suivants. Il faut aussi joindre entre quatre et six pages dessinées pour lui prouver que vous possédez un dessin et découpage efficaces. Vous pouvez aussi ajouter une page en couleur.
En gros, il ne faut pas hésiter à présenter vos points forts. Et surtout, n'apportez pas avec vous tous vos vieux dessins. L'éditeur s'intéresse à la publication d'un album, pas à l'impression d'un port folio avec vos Œuvres de jeunesse


dos: partie de la couverture d' un livre portant aussi le titre, qui unit les deux plats et qui est opposée à la gouttière.

E

édition originale: c' est la première édition d' un album.

édition spéciale:tirage au nombre limité qui ne précédé pas l' édition normale.elle lui est toujours postérieure.

Ellipse :ce qui n' est pas montré entre deux cases ou sequences. C'est le temps  qui passe entre deux cases ou deux scènes. L'ellipse permet de sauter des événements sans importance afin de ne pas casser le rythme de l'action. (ou au contraire de ne pas montrer un évènement important pour accentuer un suspense, une sorte de frustration voulue)

Encrage / mise au net :Si vous optez pour une mise au net traditionnelle, une fois le crayonné terminé, on le repasse à l'encre afin de le rendre parfaitement Ç lisible È  Plusieurs outils peuvent servir pour réaliser ce travail. Les dessinateurs utilisent principalement trois techniques :
- La plume : Elle possède un corps en plastique (souvent orange) et une pointe en fer. On la trempe dans l'encre de chine avant de l'utiliser. Grâce à elle, on obtient un trait noir assez égal, assez simple. Les pages de Tintin, par exemple, sont encrées à la plume.             
- Le pinceau : nécessite beaucoup d'entra”nement avant d'arriver à le ma”triser. On le trempe dans l'encre de chine. Il permet de donner de la souplesse au trait, de faire des pleins et déliés, comme dans Astérix.
- Le feutre : C'est la technique la plus moderne. Il y a tellement de feutres différents dans le commerce que le choix est presque sans fin. C'est à chacun de faire des essais pour acheter celui qui lui convient le mieux.
- Il existe aujourd'hui des méthodes moins traditionnelles. Certains auteurs exécutent leur encrage sur un calque qu'ils superposent sur leur crayonné. Cela permet, par exemple, de ne pas avoir à recommencer un crayonné si l'on rate son encrage.
- D'autres ont carrément abandonné la phase de l'encrage : ils font une photocopie de leur             crayonné, et le trait de crayon se transforme en trait noir ! Mais cela suppose d'avoir un crayonné bien lisible...

Encres: Ce sont des couleurs liquides en pots qui se mélangent aussi. Elles permettent de bien réussir les dégradés et d'avoir des couleurs très lumineuses.

ex-libris:c' est une image imprimée qui est offerte par un libraire pour l' achat d' un album.

F

le format: il correspond aux dimensions du cadre, qui sont  généralement identifiées par un nom en fonction de  la largeur et la hauteur  ou la position de la planche ou de l' album.il existe cependant une multitude de formats(format A, B,raisin, jésus,paysage,marine, portrait...);exemple:le format A qui numéroté de o à 8 :A5 =148,5 mm x 210mmA4 = 210mmx297mm, A3= 420 mmx297mm...concernant les planches , les formats à la française sont exploitées de façon verticale et les formats à l' italienne sont utilisés de façon horizontale.le petit format ou format de poche est un fascicule de bande dessinée vendu à bon marché et édité dans un format(en général 13x18 cm)le plus souvent en noir et blanc.


fill-in : se dit d' un épisode "bouche trou" demandé par l' éditeur à d' autres artistes lorsque les dessinateurs attitrés sont en retard ou en vacance.


Flash-back( prequel): En français, cela veut dire "retour en arrière". On l'utilise en général pour figurer ou représenter le souvenir d'un personnage, ou pour raconter une action s'étant déroulée avant la scène que nous sommes en train de lire.

les fumetti: le nom donné en Italie aux bandes dessinées.ce mot vient de fumetto qui veut dire italien petite fumée, mot qui désigne le phylactère.c' est donc le phylactère qui définit ici la bande dessinée.

G

le gaufrier: terme désignant un découpage classique constitué de bandes horizontales elle-mêmes constituées d' un nombre fixe de page; la planche ressemble ainsi à une grille d' où le terme gaufrier.

Gouache: Elle se présente en tubes qui peuvent s'utiliser soit purs, soit en faisant des  mélanges. On la lie avec un peu d'eau jusqu'à obtenir une pâte onctueuse et plus ou moins épaisse qui permette par exemple      d'obtenir de parfaits aplats. Comme la peinture recouvre les traits noirs de l'encrage, la majorité des coloristes utilisent la technique dite des bleus. L'éditeur fait reproduire votre planche au format d'impression de l'album à la fois sur un calque (Cellulo•d) en noir et sur du papier imprimé en bleu clair. Ainsi, l'artiste         peut faire passer ses aplats par-dessus le trait bleu car ces bavures disparaissent lorsque l'on plaque le cellulo•d sur la mise en couleur en fin de travail. On appelle cela un bleu. EXEMPLE : Tintin.

la gouttière: la tranche latérale de forme concave d' un livre à partir de laquelle l' on peut feuilleter les pages

gros plan:(voir plan)

h

Histoire : Une histoire peut être considérée comme un ensemble formé des éléments suivants :             
Les personnages (au sens large), les lieux qu'ils fréquentent, leur inscription dans le temps, leurs actions et les interactions qu'ils provoquent.
On peut ainsi dégager l'histoire d'un film, d'un album ou d'un roman en se posant ces simples questions : Qui ?, quoi ? où ? quand ? et comment ?

Huile: Technique des peintres classiques, elle est peu employée en BD, parce que cette peinture met beaucoup de temps à sécher (penser à l'emploi de siccatif). L'avantage est qu'on peut toujours revenir sur une couleur si l'on n'en est pas satisfait, ce qui n'est pas le cas de la gouache. EXEMPLE : Kent Williams


I

Idées                          

C'est l'étape sûrement la plus floue et la plus personnelle de la création.             
Certains auteurs partent d'un postulat (Les martiens existent, ils attaquent la terre) d'autres partent d'un fait-divers (Un certain Bertrand Messonnier a tué sa femme sur le manège d'une fête foraine)... D'autres encore partent d'un sentiment ou d'une émotion (depuis que je suis tout petit, je me sens angoissé à l'idée de travailler...) D'autres enfin sont inspirés par une phrase dans un livre, une image dans un film, un rêve qu'ils ont fait, etc.             
Ensuite, dans leur mise en forme, se dégagent différents genres qui vont de la basique histoire de catastrophe planétaire à la plus complexe ou la plus subtile histoire d'amour, en passant par les             grands classiques : le western, la science-fiction, la comédie, la parodie ou encore l'historique. Bien sûr, ces genres ne sont pas cloisonnés ; libre à chacun de les faire s'interpénétrer s'il le désire.
Lorsqu'on a défini son univers, on jette ses idées sur le papier, tout d'abord en vrac, avant de les mettre dans l'ordre... Certains auteurs commencent à écrire leur histoire sans forcément en conna”tre la fin à l'avance, d'autres ont une idée précise de la fin sans savoir comment ils vont commencer leur histoire. Mais le but est toujours de raconter des histoires plus ou moins cohérentes, avec la plupart du temps, un début un développement et une fin.             

indépendant: désigne une partie du monde de la bd qui ne dépend pas des grands groupes d' édition. (voir underground)

L'incrustation :case ou vignette enchâssée dans une autre.(syn:insert)

l' insert
(voir incrustation et le très gros plan)

itération iconique
:technique consistant à raconter une même histoire avec une même case en changeant seulement les dialogues.

L

Lunettes : éclairage             

Pour tirer des choses vraiment utiles de vos observations, mettez sur votre nez des lunettes imaginaires qui ont la particularité de ne montrer qu'un seul aspect des choses: Avec les lunettes "éclairage", on observe que les lumières et les ombres, on dessine en ne tenant compte QUE des valeurs de la scène.


M

mainstream: la bd mainstream est une bd  disponible dans toutes les grandes librairies,donc accessible au grand public puisqu' elle  bénéficie naturellement du support de l' industrie de l' édition; de l' impression et de la diffusion pour lesquelles les créateurs sont rémunérés pour sa réalisation.(oppos:underground) 

manga:dessins appelés images dérisoires produits par les japonnais.bd ou dessins animés japonnais.

Mise en Scène: Quels sont les "éléments de base" qui constituent les images?
Pour ma part j'en  vois trois qui sont vraiment importants:
1. L'arrêt sur image, c'est-à-dire l'instant que l'on décide de montrer.
2. L'angle de vue, c'est-à-dire l'endroit où l'on met "la caméra".
3. Le cadre, c'est-à-dire comment on coupe les bords de l'image, qu'est-ce qu'on garde "dans le cadre" et qu'est-ce que l'on rejette "hors-cadre".                                                                                          Ces trois constitutifs fondamentaux d'une image sont déterminés par plusieurs critères que je cite            volontairement dans le désordre:
- Le but précis de la scène             
- Le sens du scénario
- Les choix du metteur en scène, (ses partis pris, sa propre vision du monde et comment il la fait             partager aux autres)
- Le souci de lisibilité.                                                                                                             Suivant votre personnalité, suivant l'importance que vous attribuez à ces critères, vous placerez par exemple "votre propre vision du monde" avant ou après "Le souci de lisibilité"...

O

Ombre: Il existe trois types d'ombre:
L'ombre propre, c'est la zone de l'objet qui n'est pas éclairée, (c'est le c™té qui est sombre).
L'ombre portée, c'est la zone plus sombre qui est projetée par l'objet sur son entourage (c'est votre ombre sur le sol).
l'ombre auto-portée,c'est l'ombre d' une partie de l' objet sur l' objet lui-même.
La crête d'ombre est la partie de l'ombre propre qui fait frontière avec la zone éclairée.

one shot: mot anglais qui veut dire littéralement "un seul coup"c' est une série en volume unique.

onomatopées: ce sont les mots qui imitent des sons, des bruits.

P

Pastel : Lorsqu'on travaille au pastel, on ne le fait pas en général sur des pages comportant un trait d'encrage. En effet, il est difficile d'être extrêmement précis avec ces craies de couleur qui donnent un          résultat très doux, tout en demi-teintes.

Perspective atmosphérique :
C'est un effet utilisé afin de donner de la profondeur à une image (en particulier pour les scènes d'extérieur). Cela consiste à donner l'impression de distance entre les différents plans de l'image par la densité de lumière qui les éclaire et qui correspond à la couche d'atmosphère           qui les sépare.
De manière générale, pour une scène de jour, plus un plan est proche, plus il est sombre et contrasté et       inversement, plus le plan est éloigné, plus il est clair et peu contrasté. Comme si les couches de lumière se superposaient et filtraient les objets.
Pour une scène de nuit, à l'inverse, plus un plan est éloigné, plus il est sombre. Ici, ce sont les couches         d'obscurité qui se superposent.

le phylactère:  C'est le nom savant que l'on donne aux bulles dans lesquels on écrit le texte.

Plan : Terme venant du ciméma: (Série d'images enregistrées en une seule fois, par une prise de vue ininterrompue).
En BD il s'agit d'une seule image: éléments caractéristiques de la bd.) les plans correspondent d' une part aux dimensions du sujet à l' intérieur du cadre(trés gros plan, gros plan, plan rapproché,plan américain, plan italien,plan moyen,plan général,plan d' ensemble.)ainsi ils se decrivent comme suit:              Plans généraux, de grand ensemble; qui situent le lieu géographique où se déroule l'action.                     plan d'ensemble qui mettent l'accent sur le cadre, le décor;
plan de demi-ensemble qui précisent le décor, font ressortir  l'action.                                                 Plans moyens: (parfois appelés "en pied") qui cadrent les personnages en entier, précisent l'action.        Plans  américains qui coupent les acteurs à mi-cuisse, centrent l'attention sur les gestes.                      Plans rapprochés qui coupent à la ceinture, mettent l'accent sur l'expression psychologique.                   Gros plans qui cadrent le visage et font ressortir les jeux de physionomie.                                            Très gros plans qui coupent une partie du visage, grossissent l'expression ou attirent l'attention sur un détail.

d' autres parts les plans désignent les différents espaces qui donnent l' impression d' éloignement dans une représentation ( le premier plan est celui qui semble le près de notre regard.le second plan est celui qui se présente derrière le premier et ainsi de suite pour le troisième plan, le quatrième plan...et le dernier plan appelé l' arrière plan.

 

plongée/contre-plongée :Les angles de  vue contribuent à la lisibilité, à l'ambiance et à l'interprétation  d'une scène.
Une vue en plongée (vue de dessus) a tout d'abord l'intérêt de situer les personnages dans l'espace, les uns par  rapport aux autres et par rapport à leur environnement.
Elle permet également de dramatiser une scène en donnant un sentiment d'écrasement, d'infériorité, voire de menace sur le sujet  représenté.
La contre-plongée (vue de dessous), au contraire, va magnifier le sujet, lui donner un aspect de supériorité et de domination.


 

Pré-production: D'abord, on fait des recherches de personnages en techniques légères et facilement          retouchables (par exemple, le crayon). Il faut leur donner un physique en correspondance avec leur caractère (bien qu'on puisse aussi jouer sur les apparences et donner un physique angélique à un             personnage qui se révèlera être tout l'inverse...) pour qu'on les reconnaisse dans chaque case. Il faut aussi leur trouver un style de vêtements. Cela s'appelle la caractérisation des personnages.             
Ensuite, on cherche de la documentation pour les décors si l'histoire et le genre le nécessitent. (Si on a besoin de dessiner une scène de rue dans les années 50, on essaiera d'être réaliste et l'on évitera d'y dessiner une Twingo!).

prequel:se dit d' un episode dont l' action se situe avant la serie principale.

Professionnel (le statut) : Un auteur de BD ne doit pas se déclarer en tant que simple travailleur indépendant soumis à l'URSSAF. Les charges sont vraiment trop importantes par rapport à l'argent gagné au début. Il existe une association d'auteurs agréée par l'Etat prévue exprès pour ceux qui gagnent leur             vie grâce aux droit d'auteurs. Cet organisme s'appelle l'AGESSA (21 bis rue de Bruxelles. 75009 Paris. 01 48 78 25 00) et se charge de collecter les cotisations pour la sécurité sociale et la retraite. N'hésitez pas à les contacter!

plats:cartons formant la couverture d' un livre relié.nous avons le plat recto et le plat verso.

pluri-lecturabilité:possibilité de lecture d' une planche sous plusieurs sens(gauche, droite, en diagonale...)

Q

la quatrième couverture:le verso de la couverture où se trouve souvent le résumé de l' histoire.(syn:plat verso).

R

le rough : c' est un type de dessin particulier proche du croquis qui permet la transcription et la concrétisation des idées,des images mouvantes dans cerveau pour qu' elles prennent du sens en quelques traits.il permet de proposer une ébauche de projet.En imprimerie un rough est une prémaquette exécutée au crayon donnant un aperçu rapide de ce que attend un client.                                                           De façon explicite, il se définit comme un dessin "très vite fait" qui sert à voir tout de suite ce que donnera l'image quand elle sera finie, c'est un "pseudo-définitif".             
Ce mot anglais n'a pas d'équivalent en français. Ce n'est pas une esquisse, ce n'est pas un projet, ce n'est pas un crayonné... Le dessin en rough ne se préoccupe pas de la justesse des proportions,  il ne se préoccupe pas du rendu du trait, ni des couleurs. Il s'occupe en revanche de montrer :
- Quels sont les personnages en scène
- Quel est le plan (général, moyen, gros plan, etc...)             
- Quel est l'angle de vue (d'en haut, d'en bas, etc...)
- Quels sont les dialogues et l'emplacement des bulles.
- Une idée de l'ambiance en mettant éventuellement quelques ombres...             
Attention, il est très important de mettre les dialogues tout de suite, pour bien voir la place qu'ils prendront, de vérifier que l'ordre de lecture des bulles est bien celui qu'on a prévu.             
C'est étonnant de voir combien souvent les étudiants rechignent à utiliser cet instrument pourtant si efficace.

le run: c' est la période durant laquelle un scénariste ou un dessinateur travaille sur une serie avant de    laisser la place à un autre.

S       

la saturation :C'est la quantité de pigments qu'il y a dans une couleur, elle est vive, colorée ou éteinte, terne. Lorsqu'une couleur a une saturation zéro, elle ne contient plus que du noir et du blanc, bref, il ne lui reste plus que sa "valeur".
Jouez avec le bouton "saturation" de votre téléviseur !

le scénario: en bd ,c' est un récit technico-littéraire très détaillé destiné à être dessiné.il est censé décrire ou suggérer tout ce nous allons lire dans la bd:la description des décors ,des personnages, de chaque action avec les dialogues.


Scène: Ce terme définit une partie de l'histoire se déroulant en général dans un même lieu ou avec les mêmes personnages ou une même action...


Séquence: C'est un groupe de scènes qui ont un rapport entre elles (Quand un personnage se promène et parle à différentes personnes par exemple).


le storyboard: Terme surtout utilisé en cinéma qui veut continuité dessinée ou scénarimage en français, est la représentation illustrée scène par scène d' un film pour la réalisation de chaque plan, qui donne l' apparence d' une bande dessinée. En BD, brouillon sommaire mais lisible et indicatif de la page finale.


le strip: mot anglais qui veut dire bande.le strip ou comic-strip est donc un dessin d' humour en deux ou trois cases disposées horizontalement et paraissant dans un journal.


Surprise / Suspens : Ce sont deux modes de narration complémentaires.
La surprise, consiste à  amener un élément inattendu (dont les lecteurs n'ont absolument pas             connaissance), dans le cours des événements.
Par exemple : Deux  personnes discutent tranquillement à une table. Soudain, une bombe explose. On ne s'y attendait pas du tout : effet de surprise.
Le  suspens consiste à donner connaissance au lecteur d'un élément qui pourrait changer le cours de l'histoire et de l'amener à se poser la question de savoir si les protagonistes sauront y faire face ou pas.             
Par exemple : Deux personnes discutent tranquillement à une table. Sous la table, on voit qu'il y a une bombe. Les personnages échapperont-ils à l'explosion ? Le lecteur à connaissance du risque,      il s'interroge : Suspens.
Exemple cité par Hitchcock dans ses  entretiens avec Truffaut.


Synopsis : C'est un mot compliqué pour un résultat qui se doit d'être très simple. Il s'agit d'un résumé très court (quelques lignes) qui résume l'histoire que l'on a élaborée. C'est un bon moyen d'être sûr que son récit ne part pas dans tous les sens et reste compréhensible par tout le monde. Pour prendre un exemple extrême et plut™t cocasse, Alfred Hitchcock, pour l'un de ses films avait fourni le synopsis suivant à un grand studio hollywoodien : Ç C'est l'histoire d'un homme qui tombe    amoureux d'une femme È !


Scénario / Stratégie narrative : Suite d'instructions écrite pour le dessinateur. plus globalement,             
c'est la mise en forme des éléments d'une histoire. C'est la mécanique qui permet au spectateur ou au lecteur d'assimiler l'histoire.
Une même histoire peut être racontée de 1000 manières différentes, c'est le scénario qui fait la différence. Une très bonne blague mal racontée ne fait rire personne. De la même manière, une histoire mal scénarisée n'intéressera personne. C'est ce que l'on nomme Ç la stratégie narrative È.
Dans un scénario, le scénariste organise un parcours émotif à destination du lecteur. Son but est de rendre le lecteur triste, joyeux, ou angoissé au moment précis où il le juge intéressant tout en lui communiquant les informations utiles à la compréhension de la trame de l'histoire. Il ne faut pas hésiter à mettre son héros en danger, ni à le rendre ridicule, ni à lancer des fausses pistes pour forcer le lecteur à se poser des questions. Pour être sûr de bien répartir ces scènes dans l'espace ou le temps qu'on s'est fixé (durée de projection, nombre de pages) on écrit ensuite un chemin de fer. Séquence après séquence, toute l'histoire est détaillée. C'est dans ce document qu'on définit par exemple le nombre de pages de chaque scène.

 

Système de Représentation Graphique : On peut considérer que ce que l'on appelait anciennement ENCRAGE est une partie d'un ensemble plus vaste : le Système de Représentation Graphique... Système, car la mise au net doit être relativement homogène, elle devient un code qui finit par devenir complètement "invisible" à la lecture...Le vent, les cheveux, la peau, le marbre et la fourrure sont dessinés avec un même "système" de traits: gras ou fins, avec ou sans hachures, avec ou sans à-plats noirs, au pinceau, à la plume, au feutre, etc, etc...... REPRÉSENTATION, car "l'encrage" doit sélectionner des traits qui "racontent" les choses     dessinées, forme des objets, reconnaissance des visages, matières, nature des tissus, plis serrés ou relâchés, qu'est ce qui "passe devant", qu'est ce qui "passe derrière", etc, etc... GRAPHIQUE, car "l'encrage" suppose au final une surface "plane" sur laquelle le lecteur aura des formes de couleurs juxtaposées, des traits, des couleurs... (même les images réalisées en 3D finissent elles aussi par être planes une fois imprimées) (On ne pratique pas encore beaucoup l'édition d'hologrammes!!)

T                                               

Table lumineuse : Caisson lumineux servant à reprendre des dessins en transparence.
Vous faites une esquisse rapide, vous retournez votre feuille de papier, vous reprenez votre dessin en l'améliorant, puis vous retournez une deuxième fois votre feuille, vous gommez la première esquisse et toujours par transparence, vous finissez votre crayonné.

les tebeos: nom de la bande dessinée populaire en Espagne.

la teinte: C'est sa position sur le "le cercle chromatique".
On pourra dire, par exemple, que le vert d'une pomme golden est "plus jaune" que le vert océan.

tie-in :histoire de bd liée à un crossover mais pas nécessaire à la compréhension de ces derniers.c' est une série parallèle. 

le tirage de tête: tirage un peu plus luxueux  limité à quelques centaines d' exemplaires, édité avant la sortie officielle de l' album.accompagné généralement d' un ex-libris, son prix est d' ailleurs plus élévé que celui du tirage normal.

Trame narrative : C'est lorsqu'on suit un personnage dans ses actions. Une même histoire peut comporter plusieurs trames narratives, (si on suit en parallèle le héros et le méchant, par exemple).

la tranche : c' est chacun des trois cotés d' un livre où l' on peut voir l' épaisseur des pages:ainsi nous avons:la tranche de tête(partie supérieure ou haute), la tranche de queue:partie supérieure ou basse., la tranche de gouttière ou tranche latérale.

triptyque:histoire ou série en trois volumes.

Typo / Typographie : c'est l'écriture du texte dans les bulles. Il faut écrire le mieux possible car les phylactères (les bulles) étant généralement blancs,c'est la première chose que l'œil du lecteur perçoit. En général, on écrit en majuscules pour être le plus lisible possible. Mais la typographie faisant partie intégrante de l'image, elle possède un rôle narratif à part entière. Par exemple, on utilisera une typographie grande et épaisse pour un personnage qui crie. A l'inverse, on utilisera une typographie petite et fine pour un personnage qui chuchote.


U

underground:" underground "est un mot anglais qui signifie littéralement" sous terre ou souterrain" est une bd destinée à un public restreint,connaisseurs avertis ne bénéficiant pas toujours l' aide de l' industrie, de l' édition et de l' impression, avec une diffusion très limitée et réalisée par des amateurs, des dessinateurs non rémunérés pour sa réalisation.(oppos:mainstream).

v

la valeur : C'est la quantité de blanc ou de noir que l'on y rajoute:
Un bleu outremer peut être très clair (si on y ajoute beaucoup de blanc), et un jaune paille peut être très foncé (si on y ajoute beaucoup de noir).
Jouez avec le bouton "luminosité" de votre téléviseur !

z   
Zoom

Le zoom est une succession de plans qui rapprochent progressivement le sujet.             



BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

1. "Les arts plastiques au collège" de Fabrice Wateau .Edition Bélin 1996.

2-http://FR.ENCARTA.MSM.COM/ENCYCLOPEDIA.ORG

3-http://FR wikipedia.org.

4.www.bdtheque.com/DICTIONNAIRE.

5-http://www.atelierbd.com/documentation


-site et blogs de bd

SITES

http://www.bdamateur.com                                                      

http://www.bdangouleme.com


http://www.coinbd.com

http://www.bdtheque.com/  ou www.bdtheque.net

http://www.comics-online.lu

http://www.bdzone.com

http://www.bandedessinee.info

http://www.bdfil.ch 

http://www.atelierbd.net/ou http://www.atelierbd.com/

http://www.druuna.net/liens-bd.htm

http://www.bd-erotiques.biz/

http://www.amazon.ca/Livres

http://www.a-bd.com

http://www.bulledair.com

http://djac.free.fr

http://www.minky.fr.st/

http://www.du9.org

http://www.sceneario.com

http://marquebd.free.fr

http://www.eurobd.com/

http://www.abdel-inn.com/

http://www.egypte-bd.com/

http://covers.n.bulles.free.fr/

http://www.wallbd.fr.st/

BLOG

http://lesprit-bd.blogspot.com/

http://bdtheque.over-blog.com

http://akoundabd.afrikblog.com

http://critiques-bd.over-blog.com



maisons d' edition franco-Belges

   
  •       Sites d'auteur

http://asdrelle.free.fr

 


DJARO                                                                                                                     


WoW, It´s dragon

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Commentaires
A
si comparateur mutuelles santé ligne une vous optez mutuelles et également mutuelle senior du moins comparateur mutuelle cette il est moins cher de envisager mutuelle étudiante smeba
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M
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F
Salutations du Luxembourg enneigé et mes compliments pour ce blog, qui s´annonce prometteur, tout comme pour tes talents de dessinateur, qui nous changent (ici) un peu nos idées du quotidien. Ne lache pas !!!
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